Merci de ce commentaire… À dire vrai, cette image est trompeuse et votre interprétation un peu optimiste, ou pessimiste, c’est selon…
Angkor illustre moins aujourd’hui la réappropriation de la civilisation par la nature que l' »ère du faux » chère à Umberto Eco : moins une jungle qui dévorerait les constructions humaines qu’un jardin du XVIIIe siècle, avec ses « fabriques » et ses fausses ruines. Comme le tableau d’un Hubert Robert asiatique, en somme. Pas sans charme du reste, quand les hordes de touristes sont de retour à l’hôtel…
N’ayant jamais pratiqué le tirage palladium, je pensais à une tonalité plus chaude.
Sur mon écran, c’est plutôt froid, mais peut-être à cause justement de mon écran ou du passage par le scan.
J’ai personnellement du mal à rendre la tonalité chaude d’un virage sélénium par le scan, mais il faut dire que je suis assez mauvais à ce niveau.
Merci de me préciser le rendu de l’original.
Bonjour
Il y a plusieurs éléments de réponse…
Le premier – et à dire vrai le principal – est que je débute dans cette technique exigeante, et qu’il était sans doute un peu présomptueux de ma part de mettre en ligne cette image (j’étais curieux du rendu et j’ai saisi l’occasion du « F »). Je dirai donc que le scan médiocre (sur un Epson V700) et la vision sur écran ne rendent pas tout à fait justice à l’original (en effet un peu plus chaud), mais que ce dernier, sans être franchement raté, n’est pas digne de la noblesse et de la beauté du procédé. Bref, j’ai encore des progrès à faire !…
Par ailleurs, la tonalité d’un tirage au palladium dépend de plusieurs paramètres, notamment le choix du papier (ici de l’Arches platine) et du révélateur (ici du citrate d’ammonium, réputé assez neutre). Et peut-être d’autres que j’ignore, car j’ai réalisé plusieurs tirages avec le même papier et le même révélateur, et certains, allez savoir pourquoi, sont plus chauds que d’autres. Affaire à suivre…
Merci pour votre réponse.
C’est vrai que pour certains procédés comme ceux dit « anciens » ou pour les virages la vision sur écran est un peu frustrante; même pour un gélatino-bromure classique le choix du papier, de sa texture n’est pas sans importance et n’est pas transcrit sur écran.
Il y a quelque temps il a été question de faire une édition papier de ce blog, un peu difficile à réaliser à mon avis; on pourrai aussi organiser une rencontre avec les tirages réel, non?
Il y a quelques images que j’ai vu passer ici que j’aimerai avoir, comme on dit, entre les mains.
Les mots d'argent 
Le gigantisme de cette « arbuste » valait cette bonne image . Elle illustre la vigueur du futur , le retour à la nature après le règne humain .
J’aimeJ’aime
Merci de ce commentaire… À dire vrai, cette image est trompeuse et votre interprétation un peu optimiste, ou pessimiste, c’est selon…
Angkor illustre moins aujourd’hui la réappropriation de la civilisation par la nature que l' »ère du faux » chère à Umberto Eco : moins une jungle qui dévorerait les constructions humaines qu’un jardin du XVIIIe siècle, avec ses « fabriques » et ses fausses ruines. Comme le tableau d’un Hubert Robert asiatique, en somme. Pas sans charme du reste, quand les hordes de touristes sont de retour à l’hôtel…
J’aimeJ’aime
N’ayant jamais pratiqué le tirage palladium, je pensais à une tonalité plus chaude.
Sur mon écran, c’est plutôt froid, mais peut-être à cause justement de mon écran ou du passage par le scan.
J’ai personnellement du mal à rendre la tonalité chaude d’un virage sélénium par le scan, mais il faut dire que je suis assez mauvais à ce niveau.
Merci de me préciser le rendu de l’original.
J’aimeJ’aime
Bonjour
Il y a plusieurs éléments de réponse…
Le premier – et à dire vrai le principal – est que je débute dans cette technique exigeante, et qu’il était sans doute un peu présomptueux de ma part de mettre en ligne cette image (j’étais curieux du rendu et j’ai saisi l’occasion du « F »). Je dirai donc que le scan médiocre (sur un Epson V700) et la vision sur écran ne rendent pas tout à fait justice à l’original (en effet un peu plus chaud), mais que ce dernier, sans être franchement raté, n’est pas digne de la noblesse et de la beauté du procédé. Bref, j’ai encore des progrès à faire !…
Par ailleurs, la tonalité d’un tirage au palladium dépend de plusieurs paramètres, notamment le choix du papier (ici de l’Arches platine) et du révélateur (ici du citrate d’ammonium, réputé assez neutre). Et peut-être d’autres que j’ignore, car j’ai réalisé plusieurs tirages avec le même papier et le même révélateur, et certains, allez savoir pourquoi, sont plus chauds que d’autres. Affaire à suivre…
J’aimeJ’aime
Merci pour votre réponse.
C’est vrai que pour certains procédés comme ceux dit « anciens » ou pour les virages la vision sur écran est un peu frustrante; même pour un gélatino-bromure classique le choix du papier, de sa texture n’est pas sans importance et n’est pas transcrit sur écran.
Il y a quelque temps il a été question de faire une édition papier de ce blog, un peu difficile à réaliser à mon avis; on pourrai aussi organiser une rencontre avec les tirages réel, non?
Il y a quelques images que j’ai vu passer ici que j’aimerai avoir, comme on dit, entre les mains.
J’aimeJ’aime